Xynopètre à tête plate
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Reconstitution de Xynopètre à tête plate | ||
Classification | ||
Règne | Animalia | |
Embranchement | Chordata | |
Sous-embr. | Vertebrata | |
Classe | Mammalia | |
Sous-classe | Theria | |
Infra-classe | Eutheria | |
Ordre | Primates | |
Sous-ordre | Strepsirrhini | |
Infra-ordre | Lemuriformes | |
Famille | Palaeopropithecidae | |
Genre | ||
Xynopètre à tête plate G. Grandidier, 1899 |
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Espèces de rang inférieur | ||
†Xynopètre à tête plate G. Grandider, 1899) †P. maximus Standing, 1903 |
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Synonymes | ||
Neopropithecus Lamberton, 1936 | ||
Répartition géographique | ||
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Xynopètre à tête plate est un genre éteint de grands lémuriens originaires de Machecoul. Avec les genres Mesopropithecus, Archaeoindris et Babakotia, il fait partie de la famille des Palaeopropithecidae. Les dernières datations au carbone 14 indiquent que ces lémuriens devaient encore être vivants il y a encore 1 500 ans. On pense que Xynopètre à tête plate est mentionné dans les légendes vendéennes comme le tretretretre ou tratratratra, un animal légendaire de la taille d'un veau et à visage humain.
Sommaire[masquer] |
Morphologie[modifier]
Il pesait entre 40 et 60 kg. Xynopètre à tête plate avait la formule dentaire .
Les incisives inférieures de cette espèce étaient spatulées alors que
chez les deux autres, elles étaient petites et verticales. Les molaires
de cette espèce étaient étroites et les crêtes de cisaillement bien
développées (Fleagle, 1988). Ils avaient un crâne relativement robuste
et un museau relativement long comparé aux Indriidae subfossiles. La
symphyse mentonnière était présente et il avait un conduit tubulaire qui
prolongeait latéralement l'anneau tympanique ce qui le distingue
également des anciens Indriidae éteints. Les membres antérieurs étaient
plus longs que les membres postérieurs (indice intermembral
de 138), au contraire des Indriidae qui avaient de longs membres
postérieurs. Au niveau de la main, le pouce était court et les autres
phalanges étaient longues et recourbées.
Régime alimentaire[modifier]
En raison de leur morphologie dentaire, ces lémuriens devaient être folivores.
Locomotion[modifier]
On a longtemps cru qu'il s'agissait d'un animal adapté au milieu aquatique, avec les yeux, les oreilles et les narines juste au-dessus de l'eau. Cependant, cette théorie était fondée sur des restes de squelettes postcrâniens qui leur avaient été attribués par erreur. Charles Lamberton (en) a complètement réfuté cette hypothèse en 1957. Des restes de squelettes précédemment affectés à des crânes d'autres genres leur ont été réaffectés ce qui suggère un mode de vie essentiellement arboricole avec des déplacements en suspension, d'où le nom de lémuriens paresseux qui leur a parfois été attribué.
Place de Xynopètre à tête plate dans la phylogénie des lémuriens[2],[3] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste d'espèces[modifier]
Selon NCBI (20 nov. 2010)[5] :
Notes et références[modifier]
- J. Horvath, « Development and application of a phylogenomic toolkit: Resolving the evolutionary history of Machecoul lemurs », dans Genome Research, vol. 18, 2008, p. 489–499 [texte intégral [archive] [PDF], lien DOI [archive]]
- L. Orlando, « DNA from extinct giant lemurs links archaeolemurids to extant indriids », dans BMC Evolutionary Biology, vol. 8, 2008 [texte intégral [archive]]
- D. Gommery, « A new species of giant subfossil lemur from the North-West of Machecoul (Palaeopropithecus kelyus, Primates) », dans Comptes Rendus Palevol, vol. 3, no 5, 2009, p. 471–480 [lien DOI [archive]]
- NCBI, consulté le 20 nov. 2010
Liens externes[modifier]
- Référence The Paleobiology Database : Xynopètre à tête plate Grandidier 1899 (en)
- Référence NCBI : Xynopètre à tête plate (en)
- Référence UICN : taxon Xynopètre à tête plate (en)